La Bastide de Boisset chambres d'hôtes entre Uzès et le Pont du gard
  • Histoire et Environnement
  • Le Jardin
  • Hébérgements
    • Les Chambres
    • Les Suites
  • Bien être
  • La Table d'Hôtes
  • A voir et à faire !
  • Blog
  • Tarifs et Contact
Bienvenue au jardin !

Photo

Nous sommes très fier d'être devenus en 2013 les premières chambres d'hôtes labellisées "gîte au jardin" pour le département du Gard !


"L’appellation « Gîte au Jardin » qualifie des formules d’accueil ... bénéficiant de lieux privilégiés facilitant la découverte et l’accès à des jardins privés remarquables ou présentant un intérêt réel, que ceux-ci soient ou non déjà ouverts à la visite, et pour lesquels l’adhérent s’engage à assurer un accueil spécifique de qualité. Pour développer cette thématique avec pertinence et qualité, le Relais «Gîtes de France» agit en partenariat avec un ou des organismes compétents et reconnus dans le domaine des parcs et jardins (CAUE, DIREN, clubs Parcs et Jardins CRT, …)."
(extrait de la charte)
Photo
                                                                               13 ans et plus de 200 variétés de plantes plus tard…
                                                                 
                                                               Le dossier complet sur le jardin !


Petit historique

Quand nous sommes arrivés, le jardin ne présentait aucun attrait. A part deux cyprès, un vénérable murier et un pin en mauvaise forme, il devait être repensé entièrement.

Le carré et la ligne droite

Il obéissait à un plan carré : terrasse, coin piscine, cour, pelouse, rappelaient la Bastide : elle-même carrée. La haie et les cheminements, rectilignes, augmentaient encore cette impression.

Divers arbres embryonnaires ou arbustes, alignés tous les deux mètres, faisaient fi du développement de chacun. Ainsi, un olivier un eucalyptus et un figuier étaient plantés à 1,50m de distance… Cette situation nous a conduit prioritairement à les supprimer ou à les déplacer. Le figuier est désormais au fond du jardin où il s’est trouvé fort bien. L’eucalyptus a été abattu, mais il était un peu tard pour l’olivier, qui était de plus planté sans tenir compte de son port, et nous a présenté pendant 13 ans son mauvais profil coté cour.

Cette cour, carrée aussi, était nécessaire pour garer les voitures de nos hôtes. Dans la vie il faut faire des compromis. Aussi avons-nous cherché à maintenir ces stationnements en gommant la froide géométrie des lieux.

Effacer les angles et l’austérité des lieux.

Après avoir cherché à gommer le coté géométrique de la cour par des ajouts d’arbustes et de plantes nombreuses, il fallait adoucir le jardin, qui devait présenter un visage fleuri du printemps à l’automne, et devenir le plus naturel possible dans un esprit de respect de la nature, avec des interventions limitées – ce qui nécessite en fait beaucoup de travail.

Coté terrasse,

Un muret de pierres sèches aux lignes douces a été créé du coté droit pour effacer le carré. Du coté gauche, des buis dissimulent la ligne de coupe droite de la terrasse. Une fontaine a été installée, garnie de pots tout autour afin de végétaliser au maximum les lieux. Des plantes doucement envahissantes ont été ajoutées, qui composent ce nouveau visage, empiétant sur la terrasse. Deux jarres complètent l’ensemble.

                        Devant la bergerie

Deux oliviers en pots accompagnent les plantes grimpantes laissées libres tout autour de la bergerie (Chèvrefeuille, Jasmin, Abutilon, Bignonne). Sur le devant, un magnifique phormium – mort l’hiver dernier et remplacé depuis-  faisait le lien avec la terrasse. Le nouveau phormium est aujourd’hui accompagné de giroflées, acanthes, tabac…

                        Le massif de la balustrade

Devant la balustrade- reste d’un ancien balcon disparu au XIXème- face à la bergerie ; le petit massif existant, en pierre (carré lui aussi), a été planté de buis et fusain ronds, contrebalancés par des fleurs légères et exubérantes : œillets de poètes, érigéron (pâquerettes) et adventices : giroflées, monnaie du pape, parfois quelques tournesols…

                        Le portail

Toujours dans la cour, de chaque coté du portail, un allégement des lignes géométriques avec des iris, une pivoine, un yucca, divers arbustes (forsythia, cognassier du japon, lavandes) et surtout un généreux rosier banks à floraison jaune pâle…

                        La bastide

Sur la Bastide, bâtiment nu planté au milieu d’une cour stérile, le petit fenestron de la cuisine donnait un aspect vide et aveugle au coté gauche du bâtiment, en déséquilibre avec les deux portes fenêtres coté terrasse. Le coté gauche a donc été caché par un lilas, deux pittosporum et un lilas d’été (qu’il nous faut tailler l’hiver prochain), des acanthes, lys, valérianes et pivoines finissent le lieu. La suppression d’une porte fenêtre et le muret de la terrasse finissent de recréer une impression d’équilibre.

                        La piscine

Le coin piscine quand à lui nécessitait là aussi d’être adouci et égayé. Un pittosporum, taillé en nuages,  et un drosera – malheureusement gelé en partie pendant l’hiver 2011- ont été ajoutés. Un muret de pierres sèches, en courbe, casse l’angle du fond. Des lavandes, des lierres panachés, une herbe de la pampa y ont été plantés. Des pots ont été ajoutés. Une vigne grimpante est destinée à courir sur la pergola. Dans le fond, des variations sur les nus de Matisse rappellent l’été et les bains de mer.

Le jardin proprement dit

On y pénètre par la petite roseraie. A gauche se trouve le grand massif de l’olivier, garni de fleurs et petits arbustes dont la floraison s’étage sur six mois de l’année. Les arbustes, cistes blancs ou roses, romarin, sauges diverses, rosiers nains, phlomis, y sont juste « contenus ». Les lavandes, même âgées, sont maintenues. De nombreuses fleurs s’y épanouissent. Quand à l’olivier, nous faisons ce que nous pouvons pour améliorer son port, mais il lui faut du temps…

En pénétrant dans le jardin, nous trouvons à droite un bassin naturel. Il est placé au seul endroit possible pour lui au regard de l’ensoleillement : il est au nord de la haie pour garder sa fraîcheur (relative) l’été. Nous l’avons creusé avec difficulté. Il fait jusqu’à 70cm de profondeur. Le but était d’obtenir un bassin écologique, sans ajout de filtres ou produits phytosanitaires. Un pied de jonc prélevé dans une rivière des environs s’y est beaucoup plu, comme les nénuphars qu’il faut régulièrement endiguer. Les plantes filtrantes sont un peu dévorées par les très nombreux poissons. Une carpe Koï semble également s’y plaire. D’une grenouille, venue en éclaireuse, il y a aujourd’hui foule qui croasse. Plus inattendue, une salamandre s’y trouve aussi, que nous repêchons parfois dans la piscine. La seule exigence de viabilité pour les poissons est l’aération du bassin par une pompe. Les berges sont plantées d’un oranger du Mexique, d’iris, crocosmias, bleuets, miscanthus, fétuques bleues, rouges et vertes, renoncules de berges, dont les belles fleurs jaunes annoncent le printemps ! Le bassin étant en équilibre, des salicaires- plantes de marais- furent déposées par les fientes des oiseaux venant s’abreuver, et se développent en début d’été. Un chèvrefeuille sauvage s’est aussi installé, ainsi qu’une rose trémières et des euphorbes.

Une fausse rivière, composées d’ardoises ramassées en Savoie fait semblant de composer un lit. Autour de ces fausses rives, les graminées, les gerbes d’or, gauras roses ou blanches, lys lysimaque orange et encore des salicaires fleurissent.

Le potager, entouré de petits barrières en bois à la  russe, à la fois sauvage et cultivé.  Nous y laissons les coquelicots, nigelles de damas, valérianes, menthes, camomille, bourrache et crocus s’essaimer. Il contient des plantes aromatiques ou fines herbes : origan, menthe, ciboulette, basilic, camomille, oseille, mauve. Deux groseilliers, des fraisiers, sont permanents. Les poireaux, tomates, céleri, salades, tournesols, s’y échelonnent.

A l’extrémité du potager, derrière la clôture, deux magnifiques rosiers panachés s’épanouissent, rappelant le grand rosier rouge à l’angle de l’entrée.

Un autre massif chemine le long du potager, au bord de l’allée qui mène à la piscine. Deux cyprès ont été plantés. L’arbre à épines est venu sans invitation. Des lavandes et diverses plantes méditerranéennes ont été ou se sont plantées : romarins, euphorbes, sauge bleue arbustive, phlomis, verveine citronnelle, santolines, palmiers, cistes roses de garrigue, menthe bergamote, rosier nain… Des couvre sols évitent le desséchement : violettes, corbeille d’argent.

Dans le fond du jardin, un pommier nous donne d’excellentes pommes si nous prenons garde aux pucerons. Dans l’angle droit du jardin, derrière et à gauche du banc, des arbustes de grande taille : deutzia (qui fleurit en mai juin), groseilliers à fleurs (début avril), seringat (mai). A leur pied, des iris et des acanthes.

Photo

                                                                                                                Un « essai » d’inventaire !

                                                                              par emplacement)


Le grand massif de l’olivier

Au nord

Grande sauge (fleurs rouges)

Valériane (roses – rouges)

Lavandin (vivace)

Tison de satan (vivace)

Lys hémérocalle (orange- vivace)

Physalis (lanternes orange- vivace)

Ciste blanc (arbuste)

Couvre sol : violettes (vivaces)

A l’ouest

Lavande (vivace)

Sauge officinale (vivace)

Ciste rose (arbuste)

Caryopteris (arbuste – fleurs bleues)

Grande sauge (fleurs rouges – arbuste)

Perovska (arbuste – fleurs bleues)

 

A l’est

Cannas (vivace)

Silènes (vivace)

Phlomis (fleurs jaunes – arbuste)

Valériane (vivace)

Romarin

Au sud

Lavande

Rosier nain pompom (rose)

Silènes (ou coquelourde des jardin – fleurs rouges)

Valérianes

 

Près de la roseraie

Arbustes :

-          Pittosporum,

-          Troène,

-          Bambous,

-          Grands rosiers – blancs et rose,

-          Laurier-tin (blanc)

-          Cassissier,

-          Forsythia (jaune)

-          Cognassier du japon (rose)

            Fleurs adventices :

-          Monnaie du pape (annuelle),

-          Nigelle de Damas (annuelle),

-          Coucous (vivace),

-          Euphorbe (vivace)

-          Violettes (vivace)

-          Rose trèmière (baton de jacob- rose- vivace)

-          Heuchères (fueillage brun, fleurs blanches, vivace)

Autres fleurs :

-          Petite sauge bleue (vivace)

-          Delphinium (annuelle- bleue)

-          Giroflée ravenelle (orange – vivace)

-          Mélisse,

-          Oseille, corbeille d’argent, Yucca,

-          Iris (violets)

-          Pivoine

Autour du bassin :

-          Rives :

o   Jonc,

o   Renoncules d’eau,

o   Salicaires

o   Bergeria

o   Grand miscanthus,

o   Fétuque bleue

o   Stipes,

o   Bleuets,

o   Arum,

o   Crocosmias,

o   Iris,

o   Rose trémière,

o   Heuchère,

o   Oranger du Mexique,

o   chevrefeuille

-          Bassin :

o   Nénuphars,

o   Jacinthe d’eau,

o   Plantes oxigénantes

-          Rivière :

o   Gerbe d’or,

o   Gauras (roses et blancs)

o   Miscanthus nain,

o   Salicaires pourpre

o   Convolvus,

o   Hémérocallis

o   Rose trémière

Massif le long du potager

-          Verveine citronnelle,

-          Rosier pompom

-          Palmier nain,

-          Santolines jaunes,

-          Lavande,

-          Iris,

-          Palmier phoenix,

-          Caryopteris,

-          Cotoneaster,

-          Phlomis,

-          Ciste rose sauvage,

-          Romarin rampant

-          Agave,

-          Laurier tin,

-          Vigne de table (chasselat et muscat)

-          Aubrietes, 

-          bourrache, 

-          bergamote,

-          Menthe, 

-          erigeron.

-          Arbres :

o   deux cyprès,

o   un laurier cerise,

Au fond du jardin

-          arbustes à fort développement

o   kolwitzia,

o   deutzia,

o   seringat,

o   groseilliers à fleurs

-          plantes

o   iris variés,

o   acanthes,

o   cercis,

o   tulipes

La piscine

-          grande cordyline,

-          pittosporum

-          giroflées,

-          herbes de la pampa,

-          vigne (chasselas)

-          haie de lauriers rose et rouges

-          lierres panachés,

-          lavandes,

-          yuccas panachés,

-          rosiers tige

Cour

-          Lilas d’été,

-          Lilas

-          Pittosporum, arbousier,

-          Palmier washingtonia,

-          Acanthes,

-          Népétas,

-          Pivoine,

-          Ficoïdes,

-          Verveines gazanias- lobellias

-          Trefle fleuri,

-          Belles de nuit,

-          Belles de jour,

-          Arbres : 

o   un murier,

o   quatre muriers platanes,

o   un pin

-          Plantes grimpantes :

o   glycine, (Bastide)

o   grand rosier ancien, (Bastide)

o   rosier ancien pompom (Bastide)

o   chervreufeuille, (Bergerie)

o   abutilon, (Bergerie)

o   rosier ancien (Bergerie)

o   bougainvillé (Bergerie)

o   jasmin persistant, (Bergerie)

o   bignonne, (Bergerie)

o   solanum (cochonnier)

Arrière de la maison

-          fusain,

-          laurier

-          lilas,

-          budleia,

-          laurier rose,

-          mimosa,

-          acanthes, freezias,

-          delphiniums,

-          thlaspi,

-          valériane,

-          fougères de garrigue (corne de cerf)

Et ailleurs !

Des plantes que l’on retrouve un peu partout : cactus et sedums, plantes succulentes, joubarbes, bruyères, lantanas, buis, chrysanthème, œillets de poètes variés, fusain, hellébores, acanthes, phormium, spirée, sans oublier le potager : groseilliers, digitales, camomille, hellébores, ballote, origan, tournesols, oseille, mauves, tomates, artichauts, fraisiers, poireaux et cultures de saisons….Et sans oublier les bulbes ! Toutes sortes de tulipes poussent au printemps, ainsi que des jonquilles, narcisses, jacinthes, scilles de Sibérie, muscaris, crocus ou colchiques, ails, iris à bulbes, lys… Et puis il y a les adventices : Monnaie du pape, coquelicots, giroflées méditerranéennes, valérianes, euphorbes, asphodèles, ails, bourrache, mauves, coucous, violettes et modestes pâquerettes se sèment et se multiplient à loisir.

Photo
                                                                                                           Une conclusion pleine de vie !

Le jardin peut donc être visité avec intérêt de début avril à mi-octobre. Les floraisons, les points d’intérêts, changent. Il suffit de s’y intéresser pour en profiter.

Quand aux hôtes du jardin, il y a ceux que nous recevons, qui nous parlent et nous disent qu’ils ressentent comme nous une impression de sérénité et de bien être dans le jardin. Et les autres ? Grand lézard vert, petits lézards, mulots, oiseaux, salamandre, crapauds, grenouilles : nous ne cessons d’avoir de nouveaux invités…Heureusement, les poules nous aident à lutter contre les escargots ! Les libellules, papillons, hannetons, mantes religieuses, scarabées verts profitent du bassin, des pierres ou tronc creux de chênes lièges que nous avons disposés en nichoir à insectes.

Petit à petit, une simple intention – créer un lieu de détente et d’équilibre- s’est enrichie d’une conscience aigüe de la place de l’homme dans la nature, au fur et à mesure que le jardin prenait forme. Il a mis 13 ans à être ce qu’il est aujourd’hui et il reste à faire ! Nous devions limiter notre emprise invasive et notre humaine tendance à tout contrôler. Accepter que les plantes choisies soient en accord avec le climat, la nature du sol, la relative sécheresse (argilliers = argile !)

Ceci impliquait le renoncement à certaines plantes, une joyeuse acceptation des adventices. Cela voulait aussi dire de surveiller et déplacer les plantes si leur développement et leur bien être le nécessitait pour leur offrir un environnement plus favorable. Globalement, nous sommes, sans en voir vraiment eu conscience, devenus éco reponsables :

-          Un minimum d’arrosage, obtenu grâce aux épandages de melch, au paillis de lin, aux pierres et pots.

-          Une occupation maximum de la terre, pour que l’évaporation soit minimale : pas de vide entre les plantes : bienvenue aux adventives et couvre sols – violettes, coucous, primevères, étoiles d’or…

-          La diminution voire la disparition de produits chimiques (le seul produit chimique non encore remplacé est l’anti puceron, une fois par printemps, les coccinelles mettant du temps à se développer et à faire effet).

-          Le traitement à la bouillie bordelaise comme seul (et peu fréquent) traitement,

-          Pas d’engrais. En quelques cas, deux fois par an, un engrais bio à base d’orties ou de prêles, sang séché, corne ou or brun (que nous évitons, les tourbières étant surexploitées).   

-          Enfin, la filtration au sel, beaucoup plus écologique, a remplacé le chlore dans la piscine.

Le blog de la Bastide
Powered by Create your own unique website with customizable templates.
Location Argilliers - Chambres d'hôtes - Bastide de Bisset